Nombres 16 et 17
La Bible nous parle de deux révoltes au cours desquelles l’autorité de Moïse et d’Aaron a été contestée devant le peuple. La première organisée par Koré, Dathan et Abiram qui étaient accompagnés par deux cent cinquante hommes des enfants d’Israël. Ils reprochaient à Moïse et à Aaron le fait de s’élever au-dessus de l’assemblée de l’Éternel (v.3) Moïse leur répondit : Demain, l’Éternel fera connaître qui est à lui et qui est saint, et il le fera approcher de lui; il fera approcher de lui celui qu’il choisira (Nombres 16.5). La deuxième fois c’était toute l’assemblée des enfants d’Israël qui avait murmuré contre Moïse et Aaron (v.41)
Dieu a confirmé à trois reprises leur autorité. La première fois, la terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons, avec tous les gens de Koré et tous leurs biens (Nombres 16.30-33) La deuxième fois un feu sortit d’auprès de l’Éternel et consuma les deux cent cinquante hommes qui offraient le parfum. (Nombres 16.35, Nombres 26.9-10) Le message devait être très clair : les Lévites avaient été appelés à porter l’arche de l’alliance de l’Éternel, à se tenir devant l’Éternel pour le servir et à bénir le peuple en son nom (Deutéronome 10.8), mais le sacerdoce est accordé à Aaron et à ses descendants (Nombres 16.40)
Le lendemain, il y a eu une nouvelle révolte. Le peuple accuse Moïse et Aaron pour ce qui s’était passé la veille. La colère de l’Éternel éclate à nouveau et le feu commence à consumer l’assemblée.
Moïse dit à Aaron de prendre le brasier, de mettre du feu de dessus l’autel, d’y poser du parfum, d’aller promptement vers l’assemblée et de faire pour eux l’expiation; car la colère de l’Éternel a éclaté et la plaie avait commencé. Aaron a fait comme Moïse avait dit. Il offrit le parfum et il fit l’expiation pour le peuple. Il se plaça entre les morts et les vivants et la plaie fut arrêtée (v.48)
Pour la première fois, le peuple d’Israël avait un souverain sacrificateur : Aaron. Son rôle était d’intercéder en faveur du peuple devant Dieu et de faire l’expiation pour les péchés du peuple et pour les siens. Dans ce passage on observe que dès qu’il se plaça entre les morts et les vivants, le miracle de la grâce eut lieu. La plaie s’arrêtait partout où le parfum se répandait.
Aaron c’est une image de Christ, qui est notre souverain sacrificateur. IL s’est tenu entre les morts et les vivants et s’est apporté Soi-même comme expiation pour nos péchés. Les versets 5 et 40 des Nombres 16 nous apprennent qu’aucun étranger à la race d’Aaron ne s’approche pour offrir du parfum devant l’Éternel, car quiconque s’approche du tabernacle de l’Éternel, meurt. (Nombres 17.13) On ne peut pas s’approcher de Lui sans lui appartenir, sans être saint (mis à part) et sans avoir été choisi par l’Éternel. Grâces soient rendues au Père céleste, car par le sacrifice de la croix, nous sommes devenus un sacerdoce royal (1 Pierre 2.9) et justice de Dieu en Jésus Christ. (2 Corinthiens 5.21) Jésus, notre souverain sacrificateur, est assis à la droite du Père et intercède en notre faveur.
Après ce miracle de la grâce, Dieu confirme pour la troisième fois le sacerdoce et l’autorité d’Aaron. Cette fois, au lieu d’utiliser la mort comme confirmation, Dieu utilise la vie.
À la demande de l’Éternel, Moïse devait prendre des enfants d’Israël douze verges, une verge pour chaque chef des maisons de leurs pères, identifiées au nom de chaque maison. C’est le nom d’Aaron qui sera écrit sur la verge de Lévi. Moïse va les déposer dans la tente d’assignation, devant le témoignage. L’homme que l’Éternel choisira sera celui dont la verge fleurira ( Nombres 17.2-5) Le lendemain, lorsque Moïse entra dans la tente du témoignage, voici, la verge d’Aaron, pour la maison de Lévi, avait fleuri, elle avait poussé des boutons, produit des fleurs et mûri des amandes. (Nombres 17.8)
Pourquoi la troisième confirmation était-elle différente des deux premières? Qu’est-ce qui s’était passé entre ces épisodes qui a pu faire apaiser la colère de Dieu? Il a fallu qu’Aaron se place entre les morts et les vivants et qu’il fasse l’expiation pour le peuple. Il a fallu que Jésus, notre souverain sacrificateur pour toujours, se place entre Dieu et l’humanité et qu’il fasse couler son sang pour le pardon de nos péchés. C’est le passage de la Loi à la grâce. La loi génère la mort tandis que la grâce donne vie. La verge d’Aaron est restée toute la nuit dans la présence de la gloire de l’Éternel. Plus besoin d’eau, de lumière et de chaleur, des éléments de la création, nécessaires pour qu’une plante s’épanouisse. Ce qui était mort a ressuscité. Jésus est la résurrection et la vie (Jean 11.25). Tout ce que la gloire de Dieu créateur touche revient à la vie.
Tu sens qu’il y des domaines de ta vie qui sont secs, sans fruits. Il y a des appels avortés, des promesses oubliées ou des visions inaccomplies. Il a suffi à cette verge complètement sèche de rester une seule nuit dans la présence de la gloire de Dieu, Shekhinah. C’est Dieu la source d’eau vive (Jérémie 2.13) et Jésus la résurrection et la vie. La loi de l’esprit de vie engloutit toute autre loi. Reviens dans la présence de Dieu, soit assoiffé de sa justice et tout le désert de ta vie reprendra vie.
Pourquoi des amandes? L’amandier ( שקדייה →shkediya = amandes ) est le premier arbre en fleurs en terre d’Israël. À la fin de l’hiver, il fait des fleurs d’un blanc rosé qui apparaissent avant les feuilles. Chaque branche va se remplir de blanc, nous rappelant la robe d’une mariée. C’est l’image de Christ ressuscité des morts, les prémices de ceux qui sont morts. (1 Corinthiens 15.20). Si le cycle de vie de cet arbre prend régulièrement quelques mois (boutons- fleurs- feuilles-fruit), pour le bâton d’Aaron ceci a pris une seule nuit. Quand Jésus a transformé l’eau en vin, toutes les années de préparation pour un vin de bonne qualité ont été comprimées à quelques instants. Car notre Dieu est maître du temps et de l’espace. Sa faveur est sur toi. Il va comprimer le temps pour toi et des visions qui ont été abandonnées depuis des années connaîtront leur accomplissement dans une très courte période de temps.
JÉSUS
JÉSUS Ce qu'IL dit de Lui-même -Je suis d'en...